Un Eléphant, ça trompe énormément énormément ! Tout avait commencé par une somptueuse cérémonie d’ouverture le 13 janvier dernier. Tout s’est achevé par une belle cérémonie de clôture dans le non moins beau stade Alassane Ouattara d’Ebimpé. La commune est située à quelques encablures d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Concerts divers et spectacle pyrotechnique d’envergure en prime. Oui, au-delà du sport, la Côte d’Ivoire a réussi son pari. C’est pourquoi, de l’avis de tous, c’est la plus belle des CAN jamais organisée.
CAN de l’Hospitalité, une réussite ?
Certes, ceux qui aiment voir le verre à moitié vide pourront toujours ergoter sur les problèmes de billetterie. En outre ils mettront l’accent sur le chauvinisme exacerbé de certains supporters et journalistes, Ivoiriens ou autres. Certains voulant faire de cette Coupe d’Afrique des nations une plateforme politique. Mais il faudra être d’assez mauvaise foi pour arguer que la CAN ivoirienne, dite « CAN de l’Hospitalité ne fut pas une réussite. C’en est une !
Sauvée après son lot de dramaturgie
La CAN 2023 a eu son lot de dramaturgie. Tout d’abord, un premier tour calamiteux du pays hôte qui a vu le limogeage du sélectionneur Jean-Louis Gasset. Ensuite, ce dernier a été remplacé par son assistant Emerse Faé, après une tentative « à la desperados » de se faire prêter un ancien sélectionneur victorieux, le Français Hervé Renard. Au bord du précipice, après la gifle, 4-0 reçue contre la Guinée -Equatoriale, les Eléphants de Côte d’Ivoire vont être sauvés par une victoire non obligatoire du Maroc sur la Zambie, et une bourde du gardien ghanéen contre l’Egypte. Cette dernière en voulant faire du spectacle a concédé le corner de l’égalisation égyptienne entrainant ipso-facto l’élimination des siens de la course au strapontin du meilleur troisième qui se qualifiait pour les huitièmes de finale.
Un éléphant, ça trompe énormément !
Tout d’abord, ce concours de circonstances et un alignement des planètes exceptionnel ont conduit les pachydermes ivoiriens jusqu’à la victoire finale. Ensuite, au-delà de ce succès sur le terrain, force est de constater que la Côte d’Ivoire a donné une belle image au monde. De même, il va falloir que cela se ressente dans le quotidien de l’Ivoirien lambda. En effet, si un éléphant, ça trompe énormément, sur le pré footballistique. Cependant, une fois que les lampions se seront éteints sur la vague de la CAN, il faudra bien revenir aux réalités de ce quotidien.
Auteur: Malick Daho
Les réseaux sociaux de L’auteur: Twitter, Linkedin, Facebook, Instagram
